Présentation de

GIN ANDER-AMANO

VOS PAPIER S'VOUS PLAIT

– Nom : Amano. – Prénom : Gin. – Surnom : Ander, tel on l’appelait lorsqu'il était encore tueur à gage. – Date de naissance : Un 20 Décembre. – Nationalité : Japonais. – Age : 24 ans. – Métier : Anciennement tueur à gage, à présent prostitué, comme quoi, la mafia ne rigole pas. – Rang : × – Groupe : Gangster.

Feat. Kanda Yuu (C) D.Gray-Man

See my face in the mirror

L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE

Gin est une pure perle asiatique, comme on en fait si bien au japon, et encore. Ses longs cheveux soyeux, fin et lisses, aussi brillants que la surface de l’eau, sont aussi léger que l’air et souvent attachés le plus haut possible qu'il peut le faire, afin de ne pas être encombré. Ses yeux sont de couleur sombre : un gris comme on en voit une fois sur quatre, qui toucherais presque le noir dans les endroits très peu éclairés. Il possède une peau pâle qui serait en mesure de défiée la blancheur de la neige, une peau dite « londonienne » –souvent, l’ont fait allusion à la peau des jeunes londoniennes, très blanche et pâle, lorsque l’on possède ce genre de teins–, qui fait encore plus ressortir ses deux prunelles. De nature mince, il s’est musclé durant ses entraînements étant déjà très jeune, et s’est ainsi construit au fil du temps un corps plutôt robuste, prêt à surmonter les plus rudes épreuves –car même s’il a l’air plutôt frêle et tout fin, il ne faut pas oublier qu’il fut un temps tueur à gage, dans la crème de la crème–. Aux premiers abords, il n’a pas m’air très sympathique, et vous ferais froid sans le dos : pas un seul sourire, ni signe de politesse –alors que pourtant, il l’est–, ni l’air très joyeux joyeux non plus. Bon vous me direz, vous risquez très peu de le croiser dans la rue –car quand il sort, c’est pour aller dans des bars–, et quand il travaille –si l’ont peut appeler cela travailler–, il ne va pas non plus vous faire des sourires à tireligot, quel-qu’en soit le prix que vous y mettrez –non mais, c’est pas chez le père noël, ni open bar oh.– Pour terminer, je dirais qu’il porte des vêtements totalement basiques lorsqu’il sort, bien que sa belle tenue noire en cuir lui manque tout particulièrement –tout comme un certain katana, qu’il aimerait vraiment revoir–.

– Physionomie : Il mesure dans les 1m75, mince et musclé, possédant des yeux gris perle, très sombre. Il possède de très longs cheveux, fin et raides, coupés nets, noir corbeau aux reflets bleu nuit.
– Style vestimentaire : Bonne question ; a vrai dire, il n'en a que faire -surtout vu ce qu'il pratique en ce moment, ça se fait en général sans vêtements, et donc, il ne sort pas beaucoup-. Néanmoins, lorsqu'il était encore tueur à gage, il portait une tenue prêt du corps, avec une longue veste noire et blanche en cuir, qu'il enlevait parfois, laissant juste son haut noir moulant sans manche à portée de vue.
– Particularité(s) : Il possède un tatouage sur son torse représentant un Kanji, celui de son réseau initial de mafia japonaise, qui était à Tokyo.

What is in my mind ?

QUI SUIS-JE

Gin, c’est pas le type à qui tu fais un grand sourire tout en lui faisant signe, comme si c’était ton ami. Non, non. Juste car ce n’est pas ton ami. D’ailleurs, ce n’est l’ami de personne. Quoique, l’on peut dire que son seul ami est son katana, ou bien ce très cher Valentino Morizetti, ancien collègue avec qui il collaborait quand il était encore tueur à gage. Ce dernier le décrit de bouché, téméraire, associable et stupide. Mais tien ! En voilà une bonne idée ! Et si nous lui posions des questions ?

Une fois assis sur le fauteuil qui s’était présenté devant moi, je m’assis sans un bruit, le mafieux me fixant d’un sourire immobile et presque flippant. J’avais mon calepin à la main, et je sortais ainsi mon crayon de ma poche, avant de me pencher vers ce ‘Valentino’, d’une manière confidente.

« – Alors comme ça, vous êtes un ami à Gin ? »
« –Ander vous voulez dire, il se mit à rire. Et puis, personne n’est son ami, voyez vous. Il n’en a pas, il ne compte que sur lui-même et ce depuis toujours, vous savez. »
« –Ah bon ? Et pourquoi ça ? Vous étiez coéquipiers non ? »
« –Je viens de le dire pourtant. Ander n’a pas d’amis, il n’aime pas s’entourer et préfère la solitude plutôt que la compagnie. C’est d’ailleurs pourquoi, je pense, qu’il souffre de son nouveau poste. »
« –J’ai entendu dire aussi qu’il vous a sauvé la vie, c’est bien vrai ? Comment expliquez vous alors le fait qu’il ne soit pas amical envers les autres et plutôt associable ? »
« –Tout simplement car il a des principes. Ce n’est pas parce qu’il a grandit dans un environnement baigné de sang et de douleur qu’il n’a pas été éduqué correctement ! –enfin je dis cela, mais c’est quand même une plaie ce type ! –. »
« –Ouais, euh bon j’ai du mal à voir… Tant pis. Sinon, que pouvez-vous me dire de lui ? Vous devez bien le connaitre non ? »
« –Disons qu’il ne se connait même pas lui-même, difficile de le connaitre extérieurement alors. Je peux tout de même dire qu’il est calme aux premiers abords, mais impulsif et s’énerve très vite. Il n’y a pas plus déterminé sur terre, il venait à l’époque à bout de chaque missions, de manière parfaite ; il traitait tout ce qu’il devait faire d’une haute attention et c’en était presque maniaque. Vous me direz aussi, c’était nécessaire pour ce qu’il pratiquait. Il ne vient pas vous chercher de noises, c’est vous qui venez lui en chercher. Et d’ailleurs si cela devait arriver, vous pouvez faire votre prière. Il abandonne jamais ce gars ; même si vous allez jusqu’au bout du monde, il vous pourchasserait, vous attraperais, et vous ferais bouffer les vers de votre tombe. »
« –Je vois… Il est insensible, froid, et sadique quoi. »
« –Vous faites erreur, et c’est justement là le problème des autres dont vous, très chère. »
« –Je vous écoute ? »
« –Je vais me contenter à dire qu’il sait faire part d’un coté de son métier et d’autre de lui-même. Il est insensible face aux personnes qu’ils tuaient, mais était quelqu’un qui était doté d’une grande force de compassion –très silencieuse malheureusement, et c’est l’un de ses plus gros défauts, le fait d’être renfermé–. Il n’est pas sadique ! Il se défend corps et âme et ne se laisse pas marcher sur les pieds, c’est une vraie teigne ! En revanche, il est froid, ça je ne vous le cache pas. »
« –Bon, très bien. Quoi d’autre quoi d’autre ? »
« –Comme j’ai dis, c’est un vrai loup solitaire. Il n'a pas d'attache, ça lui évite de souffrir, j'en suis persuadé. Il est de plus insolent et n'a pas froid aux yeux ! Il défit même ses supérieurs, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles il s’en retrouve là, en plus d’une dizaine de coups de fouet pour clouer le tout. »
« –Ouch… Un rebelle donc. »
« –Oh oui. Mais c’est en général pour cela que la plupart des gens dans la mafia sont exactement pareil que lui. Des caractères de ce type, c’est ce que les boss cherchent le plus. »
« –D’accord, tout est clair à présent ! C’est donc quelqu’un qui a deux facettes, et qui ne montre pas facilement ses sentiments et intentions. Tien d’ailleurs, est-il timide ? »
« –Je pense que oui, il doit l’être énormément, et tout ce que je vous ai conté sur lui doit être cette fameuse timidité qui à du mal à sortir. »
« –Mouais, je ne pense pas que ce ne soit que ça, personnellement. Bon, et bien merci de m’avoir parlé plus amplement de Gin ! »
« –Ander, s’il vous plaît. »
« –Oui, oui, c’est la même chose… »

– Caractère : Associable – Froid – Distant – Déterminé – Calme – Irritable – Rebelle – Colérique – Renfermé – Compassion pour autrui – Solitaire.
– Avis politique : Il n'a que faire de cela, il a bien d'autres problèmes.
– Qu'est-ce qui vous plait à propos de Los Angeles ? Il n'aime pas vraiment cette ville, bien que pour le moment il n'ai presque pas eu le temps de la visiter.
– Vous aimez faire la fête ? Il adore ça... Pour l'alcool, car sourire, rire et faire le pitre avec les gens, c'pas son truc.
– Êtes-vous du genre à profiter des autres ou êtes-vous plutôt débrouillard ? Manipulateur lorsqu'il en nécéssite, sinon il sait très bien se débrouiller, car après tout, le milieu ou il a grandit l'a bien éduqué à cela.
– Sur qui pouvez-vous compter en cas de problème ? Lui même.
– Comment réagissez-vous face au danger ? Il sait tourner le dos si c'est vraiment nécessaire, mais en temps normal, il réagit toujours de manière fonce dedans. -même si parfois ça revient presque au suicide, comme par exemple se battre à main nues contre des gars armés-.
– Vous et la société ? Fuck la police.
– Un secret que vous gardez ? Il déteste la mafia, mais bon, ça c'est pas un secret.
– Qu'est-ce qui vous fait honte ? Bien qu'il pratique ses nouvelles fonction avec la tête haute, il ne peut s'empêcher de sentir un profond malaise et une honte béante au fond de lui.
– Avez vous une passion dans la vie ? Pas le temps pour cela, voyons.
– Avez-vous un but dans la vie ? Essayer de survivre comme il le peut, et surtout retrouver son rang de tueur à gage.

My life before the Apocalypse

MA VIE, MON ŒUVRE

『 の 前置き 死刑。。。』

Prélude à la mort...

« –Ça sent mauvais… Ça sent très mauvais ! »
« –Raaah, la ferme ! »

Soudain, une énorme explosion fit virevolter les deux hommes face contre terre. Le feu était à présent en train de faire succomber l’entrepôt désaffecté, de sa morsure brusque et suffocante. La fumée qui s’émanait de ce grand fourneau venait faire tousser les deux hommes, l’un à moitié assommé et l’autre se relevant avec peine, enlevant un petit bout de bois non sans peine qui s’était planté dans son bras durant l’explosion. Ce dernier tourna sa tête vers son compère, l’air totalement hors de lui.

« –Maintenant tu peux dire que ça sent mauvais ! Et ce n'est même pas une phrase au figuré, la fumée devient insoutenable. »
« –On doit s'en aller... ! »
« –Hors de question ! Nous n'avons pas fini la mission, il me reste quelqu'un a tuer. Nous restons, coûte que cou- »

De nouveau, une énorme explosion retentit, suivit de coups de feu en directions des deux hommes de nouveau affalés face contre terre à cause de la force des événements. Une des balles alla se loger dans la jambe d’un des deux compères, qui poussa un gémissement de douleur lorsque cela arriva. Le plus jeune des deux, cheveux longs et yeux bridés, grimaça de mécontentement au vue de la situation. Il se releva le plus vite possible en reprenant appuis à un tuyau bouillant, manquant de se brûler sérieusement les mains, et ensuite regarda autour de lui, avant de fixer son collège.

« –Sort ton flingue et ne bouge pas, je vais régler ce que j'ai à faire et ensuite on s'enfuit de ce taudis ! »
« –Tu es donc fou, Ander ! Allons nous en ! Nous ne devons pas prendre de risque, tu le sais très bien ! Tu- ANDER ! »

Ander se mit à courir en directions des flammes et se fit surprendre par un homme masqué qui tenta de l’étrangler d’emblée. Fort heureusement, le jeune homme avait déjà son arme en main, un katana long et tranchant, aussi noir que les abysses, et ainsi, retira la vie de ce malotru qui avait tenté de lui voler la sienne de manière lâche. Il ne jeta pas un coup d’œil à son confrère, et se contenta de foncer entre les débris de bois brûlant et brûlés, cherchant avec ferveur où pouvait bien se cacher sa cible. Mais c’est lorsqu’il entendit un cri étouffé l’appelant et un bruit d’hélicoptère assourdissant qu’il comprit : il n’était désormais plus là. De rage, il se rua dehors tout en poussa avec colère se qui se dressait devant lui avant d’arriver près de son collège qui tentait en fait de prévenir la fuite de leur ligne de mire.

« –Un hélicoptère, un hélicoptère ! Les fumiers ! »
« –MERDE ! »
« –Dépêchons nous de sortir d'ici, vite ! Aide moi ! »

Ne trouvant ni les mots et ni les pensées, Ander se contenta d’arracher rageusement un bout de sa tenue avant de faire des premiers soins à l’autre, et ainsi l’aider à s’en aller de ce chantier phénoménal avant que la police n’arrive.

『 東京 の ヤクザ。。。』

Chez les Yakuza, à Tokyo...

« –Nous ne sommes pas habitués à ce que tu échoues, Ander. Toi qui es si minutieux... Tu viens de mettre toute la filière en péril, le sais-tu ? »
« –J'ai échoué et j'en suis navré, mais on ne nous avais pas dit que l’entrepôt serait piégé, il était censé être déserté- »
« –Cesse de te trouver des excuses ! Tu avais une mission et tu devais la mener à bien, et je n'ai que des retour extrêmement négatifs ! Attention- »
« –Et vous croyez que j'aurais pu deviner tout ce qu'il nous est arrivé à l'avance ? Je ne suis pas devin, et même si j'ai fauté, je n'y peux rien ! »
« –Ça suffit ! »

Ander frappa avec force et rage ses points sur le bureau de son boss, l'air hors de lui face à tant d'injustice. Lui qui avait donné toute sa vie aux Yakuza, depuis qu'il était tout petit –sans oublier le fait qu'il est l'enfant de deux Yakuza, d'où le fait qu'il ai été dedans dès sa plus tendre enfance–, et qui avait tout fait pour eux, quitte à sacrifier sa vie ; voilà que pour une seule faute dont il n'y était pour rien, il se faisait menacer. Pourtant tout le monde de son réseau savait qu'il était quelqu'un d'extrêmement minutieux, qui finissait chaque affaire comme il se devait. Ça faisait plus de dix ans que c'était comme ça, il n'avait fait aucune faute.

« –Je ne compte pas en rester là ! J'ai passé des années entière de ma vie à assassiner des gens dans l'ombre sans jamais me tromper, ni faire de faux pas, et de ce fait, je refuse de me faire menacer de cette façon ! »

Le boss se leva juste après, l'air tout aussi furieux de voir un tel comportement venant d'un sous fifre.

« –Tu vas te calmer tout de suite- »
« –HORS DE QUESTION ! »
« –GARDES ! »

Peut l’importait à présent. En fait, la pire faute qu’il avait commis vennait d’être faite, à l’instant… Il n’aurait jamais du se lâcher comme cela devant son supérieur, et ça lui couterait surement très cher. Mais le pire, c’était que sur le moment, il n’en avait rien à faire. Ander détestais l’injustice, et celle là lui paraissait tellement révoltante. Les gardes entrèrent rapidement et tentèrent d’immobiliser l’homme, mais celui-ci les assomma à coup de poings dans la mâchoire ou coup de garde de katana dans le ventre. Son boss appuya sur un bouton pendant ce temps, puis sortit un flingue de sa veste, visant son inférieur avec.

« –Je te préviens. Arrête ça tout de suite et ta peine ne sera pas trop importante. »

Malheureusement pour lui, il parlait dans le vide, car il se retrouvait bien vite désarmé et les pieds au dessus du sol, Ander l’ayant soulevé par le haut de son costard cravate parfait.

« –Je REFUSE de porter le blâme d'une faute que je n'ai pas commise ! »

Subitement, une dizaine d’homme entrèrent dans le bureau et se ruèrent sur Ander. Bien entendu, celui-ci ne pu s’en sortir cette fois là ; alors qu’il se battait contre eux, il fut bloqué par deux d’entre eux et on lui administra une bonne dose de calmant, lui faisant carrément perdre conscience.

『 かつて ロサン ゼル スで。。。』

Une fois à Los Angeles...

Il se réveilla en sursaut et ouvrit d’un coup ses yeux, son corps étant parcourut de frissons. Sa tête tournait, et sa vue était flous, tandis qu’il semblait être fait de caoutchouc tellement ses muscles semblaient mou et flasque. Il était allongé sur un lit et ses souvenirs semblaient si flou, qu’une douleur dans son dos lui rappela ce qui était arrivé.

« –Oh non... »

Des bandages entourait sa taille et aussi son dos, qui lui faisait petit a petit souffrir le martyre. Une main posé sur son front, il se souvenait de ce qu’il s’était passé. Ni plus, ni moins qu’on lui avait administré une dose de calmant, au point qu’il soit presque devenu un légume pendant un petit moment, afin qu’on lui annonce sa sentence. Il avait été muté au poste de prostitué, quelque chose qui en y repensant le rendit fou de rage –mais pour une raison dont il ignorait tout, il n’avait même plus le cœur à s’énerver, et préférait se plier à cela–, et que aussi, il avait été déplacé dans un autre réseau des Yakuza. Où était-il, il ne le savait pas, mais en tout cas, il connaissait le fait qu’il n’était plus dans le même pays. Ses yeux se baissèrent lentement, tendis que la honte et le désespoir commençaient à le ronger de l’intérieur. Il s’en voulait tellement pour tout ce qui était arrivé. Il n’aurait pas été arrivé jusque là s’il n’avait pas lâché ses nerfs devant son boss. Malheureusement, ses émotions s’étaient emballé dût au fait qu’il souffrait de ce qu’il se passait. Se faire blâmer d’une chose dont il n’est pas fautif, c’était la goûte d’eau qui avait fait déborder le vase.

Le bruit de la porte s’ouvrant lui fit redresser la tête. Il regarda avec étonnement une tête qu’il connaissait très bien entrer.

« –Morizetti ? »

Valentino Morizetti, son –ancien– collègue, celui avec qui il avait vécut cet échec de mission cuisant. Ce dernier s’avança dans la pièce tout en regarda celle-ci, et haussa les sourcils tout en fixant Ander, de manière à dire « bah toi, t’as gagné le gros lot ».

« –Hello. »
« –Où sommes nous ? »
« –A Los Angeles. »

Abasourdit, Ander était littéralement bouche-bée. Il regarda en direction d’une fenêtre, et se leva avec difficulté, ses membres étant toujours trop mou, presque trop même pour qu’il arrive à se porter grâce à ses jambes. Il alla doute jusqu’à la vitre, et aperçut avec effroi la ville grande, bondée, avec ses gratte ciel et ses panneaux clignotant, ses enseignes de mal bouffe et tout le bordel. Toujours la bouche grande ouverte, il fini par la fermer et tourner subitement sa tête vers Valentino.

« –Et qu'est-ce que tu fais là, toi ? »
« –Que crois-tu ? J'ai aussi été muté ! On étaient deux après tout, assigné à cette foutue mission. Par contre, comparé à toi, j'ai gardé mon rang de tueur à gage. J'ai appris où ils t'avaient collé... Je... Heu. Suis désolé pour toi mec. »
« –La ferme. »

Ander retourna s’assoir péniblement et se frotta la tête, celle-ci étant douloureuse. Il avait encore du mal à y croire, mais apparemment, tout cela était bien vrai. La rapidité des Yakuza étaient vraiment surprenante. Ça ne devait même pas faire deux jours que la mission avait été un fiasco, et il était déjà là, à l’autre bout de son pays natal, dans une chambre standard, assigné à un nouveau poste merdique.

« –Le boss a ajouter quelque chose à tout cela ? »
« –Tu risques de ne jamais retrouver ton ancien poste. »
« –Tsh. Bon, très bien. Laisse moi maintenant, j'ai besoin d'être seul. »

Déconcerté par l’attitude de son ancien camarade de galère, Valentino haussa les épaules dans un soupire et s’en alla de la pièce, laissant Ander seul. Oui, la solitude était l’une des plus grandes connaissances de l’homme, et il ne s’en séparait presque jamais. Pour lui à présent, restait à savoir s’il pourrait un jour réintégrer ses anciennes fonctions, plutôt que de rester à celles où il était actuellement. Ce genre de milieux ne lui plaisait guère, et restait à savoir si c’étaient des milady ou des gentleman qui seraient ses nouveaux compagnons de galère. Visiblement, ce serait des femmes, car sinon, Valentino le lui aurait dit. Ce type était franc, très franc, et annonçait toute les couleurs pour éviter les mauvaises surprises. Enfin, voilà donc ce qu’il s’est passé, grosso modo pour ce mafieux, qui vie à présent à Los Angeles, et pratique le pire des « métier » possible.

Ah, son très cher katana, qu'il regrette tellement. Il voudrait bien s'en servir, mais on le lui a retiré étant donné qu'il a été muté de pays, et de fonction. C'était son petit bébé, son seul ami, son compagnon de misère et de malheurs. Oui, c'était un katana long, entièrement noir, et même la lame l'était. Une magnifique bête, comme on n'en fait qu'au Japon.

Who's behind the screen ?

PARLEZ NOUS DE VOUS

Pseudo : Gin ~
Age : Plus vieux que toi la mouche.
Comment avez vous découvert le forum ? Je m'y suis téléporté sans le faire exprès. °_°
Votre avis sur le forum ? Il est cool, comme tout ceux que les fonda' créent. x)
Votre présence sur le forum ? Très régulières.