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| | Un instant de repos. {PV ; Cassiopea~} | |
| Auteur | Message |
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Gin A-Amanomafia
Messages : 19 Date d'inscription : 24/04/2013 Age : 35 Localisation : T'aimerais le savoir, c'est ça ?
Carte d'identité Citation: Si la vie te parait facile, c'est que tu te trompes. Arme(s): Anciennement, un beau katana noir. Infos en +: | Sujet: Un instant de repos. {PV ; Cassiopea~} Sam 11 Mai - 0:52 | |
| Enfin, un jour de repos, que j’attendais depuis longtemps. Sérieusement, ils voulaient que j’étouffe dans leur foutue chambre, ou quoi ? A rester toute la journée enfermé et à quasiment rien foutre à part réaliser le souhait de ces mesdames en manque d’affection… Pff. Seul un lieu pouvait me remonter le moral dans cette ville atroce qu’était Los Angeles : ChinaTown et un bon vieux bar où j’allais quand j’étais de permission de sortie, histoire de pouvoir boire un coup et me détendre un peu. La population était trop dense à même la ville, et j’étais totalement dépaysé. Au moins, à ChinaTown, j’avais un semblant de ressemblance avec les quelques quartiers zonards de Tokyo. De plus, c’était logique que je m’y rendre dans un sens ; faisant partit de la mafia japonaise, les stéréotypes n’avaient pas torts parfois.
Toujours était-il, je marchais les mains dans les poches, le long d’une rue encore bondée de touristes et de personnes en tout genre. Cette population avait le don de m’exaspérer : Ils semblaient tous hautain, pas prompt à parler à qui que ce soit d’autre autour d’eux, trop bien dans leur petite bulle personnelle. La dernière fois que j’étais sortit dehors, on m’avait même bousculé sans s’excuser. Je vous assure qu’au Japon, aucun japonais n’aurait fait de même. Disons que nous avons été toujours élevés dans un bain bouillant de respect d’autrui, depuis la nuit des temps. Le respect est l’une des choses les plus importantes, mais il semblerait que certaines personnes en oublies même son existence… Pitoyable ! … Bon, c’est vrai que j’étais peut-être un peu dur avec eux, mais qu’importe. Les premières impressions que je me suis fait ne me plaisaient guère, et j’étais persuadé que les prochaines ne me plairaient pas non plus.
Je traversais alors quelques petites ruelles, avant d’entrer dans une boutique d'une allée qui semblait totalement normale au premier regard. D’un geste vif, je saluai la gérante, une vieille dame asiatique qui état très aimable et gentille envers moi.
« –Wǎnshàng hǎo, Meijin nǚ shì. –Ah, wǎnshàng hǎo, Amano xiānshēng ! » Ce qui voulait respectivement dire : « Bonsoir, madame Meijin » et « Bonsoir, Monsieur Amano ». J’avais quelques bases de chinois, tout comme d’anglais et d’italien –cela grâce à ce cher Valentino Morizzeti- dans mon carnet des langues du monde. Cette dame, Meijin, était une femme très sympathique comme dit plus haut, qui gérait cette boutique et qui me permettait tranquillement d’entrer dans la rue de ChinaTown de manière totalement insoupçonnable, non pas que je n’avais pas le droit d’y aller, mais histoire d’éviter les foules noire de monde, m’épargnant un stresse inutile. Je discutai quelques minutes durant avec Meijin, avant de finalement me diriger après un sourire vers l’arrière de la boutique. Passant derrière un rideau, je fini par ouvrir une petite porte pour arriver dans une réserve ; je la traversa puis ouvrit une dernière porte et voilà que je me trouvais à ChinaTown. Simple, rapide, efficace, tout ce que j’aimais !
Je leva légèrement mon visage vers le ciel et ce soleil de plomb, avant de réfléchir : Allais-je d’abord au bar, ou bien manger un morceau ailleurs ?
Néanmoins, alors que j’étais plongé dans ma rapide pensée, je n’avais pas remarqué que j’étais stagné sur le trottoir à rien faire, et cela me valut de me prendre une jeune femme de plein fouet, qui ne devait pas non plus regarder où elle allait. Automatiquement et d’un geste vif, je rattrapai son bras avant qu’elle ne tombe par terre, avant de la redresser et de la lâcher, affichant un air hébété et plutôt mécontent de la faute que j’avais commis, celle de boucher le passage aux citoyens. Moi qui ne voulais parler à personne, c’était un peu mal barré là.
« –Excusez-moi, mademoiselle. J'avais la tête ailleurs. Vous n'avez rien ? » Rapidement, ma main alla frotter l’arrière de ma tête de manière gêné. Je n’étais pas doué pour les conversations de ce genre, ou tout simplement, pas doué pour présenter des excuses à quelqu'un.
Dernière édition par Gin A-Amano le Dim 12 Mai - 22:57, édité 2 fois |
| | | Cassiopea Zaccaronregular
Messages : 32 Date d'inscription : 09/05/2013 Age : 34
Carte d'identité Citation: Arme(s): Aucune Infos en +: | Sujet: Re: Un instant de repos. {PV ; Cassiopea~} Sam 11 Mai - 10:41 | |
| « Mon chou, tu veux que je fasse ton petit déjeuner ? » demandais-je alors que je me dirigeais vers la cuisine avant de réaliser que l’appartement était vide.
Regardant l’horloge murale de la cuisine, je vis qu’il était en fait déjà 10h32. Soupirant je baissais la tête d’un air désespéré. Je me levais de plus en plus tard ces derniers temps. Et puis, comme je n’avais pas encore les moyens d’ouvrir une boutique dans le centre-ville de Los Angeles, je travaillais à la maison, préparant des tonnes de modèles et essayant tant bien que mal d’obtenir des fonds. Mon père aurait largement pu m’aider, mais disons que par fierté féminine (et purement italienne), j’avais décidé de ne pas craquer tout de suite et de ne pas lui demander de l’argent. Du coup, heureusement que Rin gagnait déjà bien sa vie, ça me permettait de me laisser un peu de temps avant d’oser (enfin) demander les sous nécessaires à l’ouverture de ma boutique. Et heureusement aussi que Rin était conciliant et m’encourageait dans ce que je faisais, sinon je crois bien que je serais au fond du trou à déprimer devant mes modèles.
Me mettant en tenue de sport, je décidais d’aller faire un peu d’exercice avant de prendre mon petit déjeuner (qui, vu l’heure, serait d’ailleurs plutôt mon repas du midi). Mettant mes écouteurs dans mes oreilles, je commençais à courir dans le parc non loin de l’appartement, me calant sur le rythme de la musique. Il faisait déjà clairement chaud en cette matinée de mai et courir était donc un gros effort que je faisais. Mais disons qu’il fallait bien que je m’entretienne un peu vu tout ce que j’engloutissais de nourriture (je mangeais presque plus que Rin), et ça, sans prendre un gramme, de quoi énerver un peu tout le monde. Courant tranquillement, je hochais la tête au rythme du son de la vieille chanson « No Limit » qui me rappelait toute ma jeunesse et qui me faisait bien rire, je devais bien l’avouer. L’ombre des arbres me rafraîchissait un peu, et calmait le feu du soleil qui tapait déjà sévèrement sur la ville de Californie. Heureusement que l’Italie m’avait habituée à supporter des chaleurs intenables pour beaucoup de gens et que j’avais la peau résistante au Soleil. Et encore, Rin m’avait reproché d’avoir pris bien plus de couleurs que lui en si peu de temps. Ça m’avait bien fait rire. Lui et sa peau blanche comme tous les asiatiques…
Après avoir couru pendant deux bonnes heures, je rentrais à l’appartement, pris une douche bien froide avant de me sécher les cheveux. Puis, je me préparais que bon repas car après tout le sport que je venais de faire, j’avais plutôt un gros creux. Me faisant des tagliatelles au basilic, à la mozzarella et aux tomates, je pris le temps de savourer mon plat que j’accompagnais d’un bon verre de Chianti (un vin rouge italien pour ce qui ne connaisse pas tout de la gastronomie italienne). Puis, étant toujours en peignoir, je fis la vaisselle avant d’aller m’habiller. Enfilant une chemise longue de couleur blanche qui s’arrêtait à mi-cuisse en guise robe, je remontais les manches avant de mettre une petite ceinture en cuir autour de ma taille. Je me chaussais d’une paire de sandales à talons hauts à lanières en cuir de la même couleur que ma ceinture. Me maquillant légèrement avec un peu de mascara, d’eyeliner, et de rouge à lèvres couleur prune, je décidais de partir de chez moi pour faire quelques courses dans le quartier chinois. Je pris ma Ferrari Testarossa qui était garée dans le petit garage en dessous de l’immeuble. J’allumais le moteur, posant mon sac sur le siège d’à côté et enclenchant le lecteur cd. Je décapotais la voiture, mettant mes lunettes de Soleil sur mon nez avant de démarrer en trombe. Je n’habitais pas trop loin de Chinatown, mais j’avais une immense flemme de prendre les transports en commun par une telle chaleur. La chanson « Watercolour » du groupe Pendulum résonnait dans la voiture ouverte. La vitesse faisait voler mes cheveux dans tous les sens et je profitais de ce moment de semi-liberté pour allumer une cigarette. Je chantonnais en même temps que je conduisais et fumais.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je me retrouvais dans le quartier asiatique, retrouvant avec joie toutes les odeurs que j’avais oublié du Japon. Prenant mon sac, je refermais ma voiture, avant de prendre la direction des commençants qui vendait tout ce dont j’avais besoin pour cuisiner japonais. Marchant tranquillement, je me sentais suivie du regard. Ces talons avaient la fâcheuse tendance de donner à mes jambes une longueur assez… Importante et les affinaient incroyablement. Mais heureusement, j’étais petite, alors ça ne donnait pas réellement quelque chose d’étrange sur moi. Continuant de marcher, légèrement amusée par tous ces regards, je ne vis pourtant pas le jeune homme arrêté en plein milieu du trottoir et que tout le monde avait réussi à éviter jusque-là. Le percutant de plein fouet, je faillis tomber mais celui-ci me rattrapa, me redressant avant de s’excuser platement :
« –Excusez-moi, mademoiselle. J'avais la tête ailleurs. Vous n'avez rien ? »
Souriant d’un air gêné, je ramassais mes lunettes qui étaient tombée par terre avant de lui répondre :
« Non non je n’ai rien. Je suis désolé, je n’ai pas eu le temps de vous voir, y’a tellement de monde ici. Et vous, vous n’avez rien ? »
Je plantais mes yeux, qui avaient pris une couleur dorée à cause du Soleil, dans le sien avant de lui sourire avec douceur. Il semblait vraiment très gentil et aimable comme jeune homme. C’était agréable de voir qu’il en existait encore sur cette Terre. Bon évidemment, je n’avais pas à me plaindre, je vivais avec la douceur incarnée, mais bon… |
| | | | Un instant de repos. {PV ; Cassiopea~} | |
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