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 Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin]

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Cassiopea Zaccaron
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MessageSujet: Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin]   Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin] EmptyVen 10 Mai - 16:31

« La la la la la la la la
La la la la la la la la
La la la la la la la la
La la la la la la la la

I just can't get you out of my head
Boy your lovin' is all I think about
I just can't get you out of my head
Boy it's more than I dare to think about… »


Je chantais tranquillement en me dandinant dans ma voiture alors que Rin me suivait de près dans la sienne. Le soleil tapait déjà bien en ce début de matinée. Les lunettes de soleil sur le bout du nez, je ne quittais pas la route des yeux tandis que la chanson de Kylie Minogue passait en boucle dans ma voiture que j’avais décapotée pour l’occasion.
Je sentais la chaleur de ce début de journée venir se coller à ma peau. Ca promettait d’être une longue journée vu que Rin et moi emménagions dans notre nouvel appartement. Jusque-là rien d’extraordinaire, mais le fait que nous en ayons trouvé un pas trop loin du centre-ville et pour pas trop cher relevait de l’exploit. Bon c’est sûr que du coup, on n’avait pas non plus 400m² habitable, mais c’était toujours mieux que rien. Un appartement taille T4 avec une petite cuisine américaine, un salon plutôt grand, deux chambres, une salle de bain, des WC, et un garage pour nos deux voitures… Que demander de plus ? Honnêtement, en voyant ça, Rin et moi n’avons pas hésité pour sauter sur l’occasion.

Et voilà donc pourquoi lui comme moi avions nos voitures remplies d’affaires. À vrai dire, dans la mienne, j’avais juste eu de quoi caser mes fringues. Bon d’un côté je n’ai qu’une Ferrari Testarossa couleur rouge sang (oui oui comme à peu près toutes les Ferrari), alors faire rentrer toute ma garde-robe dedans est légèrement… Complexe. Mais j’ai réussi et en cela j’étais extrêmement fière.
Et n’allez pas me dire qu’il fallait que j’achète une voiture plus grosse ou avec plus de place ! Non j’aime les Ferrari (comme toutes italiennes qui se respectent) et puis… C’est un cadeau de mon cher Papa, alors je ne pouvais pas refuser.
Enfin bon… Après une bonne demi-heure de route, nous arrivâmes enfin au pied du petit immeuble qui se trouvait visiblement assez au calme. Sortant de ma voiture, je pris quelques cartons que j’empilais pour les monter, ayant les clés de l’appartement de la poche avant de ma salopette rouge. En parlant de ça, Rin m’avait fait remarqué toute à l’heure qu’elle semblait un peu grande pour moi. Le truc c’est que… Elle était à ma taille, c’est juste que j’avais pris un 38 mais chez les hommes parce qu’il n’en faisait pas chez les femmes. Du coup, ce n’était absolument pas taillé pour moi. Mais je l’adorais quand même.

Posant les cartons devant la porte, j’ouvris cette dernière avant de reprendre les cartons et de les laisser à l’intérieur. Ouvrant les fenêtres pour faire rentrer l’air frais (enfin plutôt déjà chaud mais bon), je repartis pour prendre les autres cartons croisant Rin qui me fit encore remarquer que ma salopette était bizarrement taillée. Je rigolais alors avant de lui lancer :

« Mais tu m’aimes quand même mon ange ! »

Ainsi, nous déménageâmes tous les cartons de nos deux voitures avant de refaire un tour à notre ancien appartement pour venir récupérer les derniers cartons. Nous prîmes à manger au passage, nous arrêtant chez un petit traiteur chinois de chinatown avant de retourner en direction de l’appartement. Une fois sur place, nous déjeunâmes assis à même le seul tandis que je me débattais toujours autant avec mes baguettes sous les yeux amusés de Rin. Oui, je sortais avec un japonais et je n’étais même pas foutu de savoir manier des baguettes… Malgré toutes les années que j’avais passées au Japon, je galérais encore, mais dans mon esprit j’avais un but : réussir à vaincre un jour ces foutues baguettes.

Une fois le déjeuner terminé, nous fîmes un peu de ménage avant que les livreurs n’arrivent. Ils vinrent nous déposer tous nos meubles et aménagements que ce soit pour la cuisine ou pour toutes les autres pièces.
Une fois que tout fut arrivé, Rin commença à monter les meubles de cuisine tandis que je me débattais avec le lit de notre chambre. Nous rimes beaucoup pendant des heures mais aux alentours de dix-huit heures, je commençais à sentir la fatigue monter. Heureusement Rin et moi venions de finir de tout installer. Il ne restait que quelques petits meubles dont nous nous occuperions le lendemain.
M’écroulant sur le canapé, je me laissais aller, mon ventre ma rappelant toutefois qu’il commençait à mourir la dalle. Soupirant, je demandais à mon fiancé :

« Mon chou, tu veux manger quoi ce soir ? Parce que bon… Je ne veux pas être méchante mais on n’a pas eu le temps de faire les courses et moi je meurs de faim ! »

Me redressant légèrement, je regardais toutes les brochures que l’on avait amassées. Et puis, aucune réponse de Rin. Fronçant les sourcils, je me relevais du canapé et vis Rin allongé sous l’évier en train de faire les branchements d’eau. Rigolant silencieusement, je m’asseyais à califourchon sur lui, lui disant d’une voix mielleuse :

« Est-ce que monsieur Nakamura daignerait ma répondre ou il est trop occupé ? Non parce que sinon je vais prendre ma douche toute seule le temps que tu finisses… »
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MessageSujet: Re: Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin]   Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin] EmptyVen 10 Mai - 18:07

Je finissais de ranger mes cartons dans la malle de mon Audi A5 noire, avant de lâcher un profond soupir de soulagement. Ca n’était pas que mes livres pesaient un âne mort mais presque, et heureusement les déménageurs prenaient le plus gros de notre ancien et petit appartement que nous avions loué avant d’acquérir un bien plus grand et surtout qui serait enfin à nous, et à nous seuls. Montant dans ma voiture, je sortis du parking en suivant Cassiopea, dont les longs cheveux aux reflets rouges voletaient au vent qui s’engouffrait dans l’habitacle de sa décapotable. D’ici, je pouvais déjà l’entendre chanter à tue-tête, ce qui avait tôt fait de me faire franchement rire, toujours aussi séduit par la douce folie de ma belle italienne. Mettant en route le CD des My chemical Romance, je la suivais, râlant par moment de ses coups d’accélération qui lui faisaient dépasser largement la vitesse règlementaire sur l’autoroute. Décidément, Cassi ne changerait jamais ! Et heureusement d’ailleurs, car c’était également sa petite folie – entre autre – qui m’avait séduit. Et dire que dans sa voiture elle était à peine parvenue à ranger ne serait-ce que ses vêtements… Oui, elle allait me revenir cher ma princesse italienne, mais je m’en contrefichais car quand on aime, on ne compte pas. Et de toute manière elle avait un talent immense pour la création, hérité de son père.

Après avoir roulé pendant un bon moment, nous prîmes la direction du parking souterrain de l’immeuble dans lequel nous allions vivre tous deux plus officiellement encore, dirons-nous, que lorsque nous étions en location. Remontant les vitres de ma fenêtre, je sortis ensuite de ma voiture et agitai légèrement ma chemise noire en lâchant un soupir tant il faisait déjà chaud en cette matinée estivale sur Los Angeles. Puis prenant nos cartons, nous montâmes tous deux au cinquième étage avec ascenseur (hallelujah !) de notre nouvel immeuble. Une fois installé à l’intérieur de l’habitacle, j’appuyai sur le cinquième bouton avant de froncer légèrement les sourcils, dubitatif :

« Tu es sûre que tu ne t’es pas trompée en achetant cette salopette ? Elle me paraît un peu… grande. »

Mais devant son air amusé, je compris – ou pas – que ça n’était pas fait par hasard. Soit. L’ascenseur arrivant à destination, je laissais Cassi passer devant. Posant ses cartons pour sortir de sa poche (décidément trop grande) la clef de notre appartement, nous pénétrâmes à l’intérieur puis ouvrîmes les fenêtres en grand pour aérer autant que pour laisser l’air chaud et le soleil pénétrer dans notre nouveau « chez-nous ».
Enfin, nous commençâmes nos allés-retours depuis l’appartement jusqu’à la voiture pour aller chercher nos affaires. Cassiopea passant à côté de moi, je la saisis doucement par l’un des passants de sa salopette, avant de l’attirer contre moi. Front contre front, je déposais un rapide baiser sur ses lèvres avant de lui demander :

« Tu es vraiment sûre que tu ne t’es pas trompée ? Tu nages dedans. »

Se mettant à rire à mes mots, Cassiopea me répondit :

« Mais tu m’aimes quand même mon ange ! »

« Oh oui je t’aime. » Lui répondis-je avant de l’embrasser à nouveau et de reprendre nos ascensions. Puis après un dernier passage chez nous, nous nous arrêtâmes prendre de la nourriture chinoise à emporter, puis eûmes en contact les déménageurs qui nous étaient sur la route pour nous ramener le plus gros des meubles et de nos affaires.

Nous mangeâmes ainsi rapidement en les attendant, tandis que je ne pouvais m’empêcher de rire en voyant Cassiopea continuer à se battre avec ses baguettes. J’avais beau lui montrer comment les utiliser, il fallait croire qu’elle resterait à jamais une adepte de la fourchette ! Puis les déménageurs enfin arrivés, je commençais à monter le plus gros des meubles avant de me m’installer à la cuisine américaine que nous avions pour pouvoir régler les problèmes d’arrivée d’eau. Allongé à même le sol sous l’évier, une jambe repliée tandis que je m’étirai pour atteindre ce fichu boulon de ma clé à molette, j’étais tellement concentré que je n’entendis pas mon italienne me parler. Soudain, je sentis Cassiopea s’assoir à califourchon sur moi. Relevant la tête vers elle, un sourire amusé sur les lèvres, je l’écoutais me parler de sa voix mélodieuse et attendrissante.

« Est-ce que monsieur Nakamura daignerait ma répondre ou il est trop occupé ? Non parce que sinon je vais prendre ma douche toute seule le temps que tu finisses… »

Ne pouvant pas m’empêcher de rire à ses paroles, je me redressais et posais mes deux mains sur sa taille, avant de lui répondre :

« Premièrement, je veux bien que tu répètes ta question, et deuxièmement, tu apprendras que les lois dans cet appartement sont qu’une jeune femme d’origine italienne ne doit jamais prendre sa douche sans une certaine personne sur laquelle elle est assise et qui ne va plus tarder à l’embrasser d’une seconde à l’autre… » Lui dis-je en riant doucement, avant de capturer tendrement ses lèvres pour l’embrasser passionnément.

Puis jetant un coup d’œil à l’horloge murale, j’aperçus enfin ce qui semblait être son tracas.

« Hmm, je vois. En fait ce n’est pas de ton cher et tendre dont tu as envie, mais de manger ! Bien, bien, je prends note ! » Plaisantais-je d’un air faussement sérieux bien qu’un sourire trahissait mon intention réelle.
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MessageSujet: Re: Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin]   Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin] EmptyVen 10 Mai - 19:50

« Tu es sûre que tu ne t’es pas trompée en achetant cette salopette ? Elle me paraît un peu… grande. » me demanda Rin d’un air sérieux alors que je lui souriais.

Non c’était fait exprès mais lui et MA mode, ce n’était pas encore tout à fait ça. Mais un jour il comprendrait que la mode ça n’était pas s’habiller pour passer incognito, que s’est encore moins fait comme tout le monde et que si l’on ne détourne pas les fringues pour se les approprier, on n’arrivera pas à faire de la mode. Mais bon… Allez dire ça à un homme qui considère que la seule couleur portable sur cette Terre est le noir.
Prenant mes cartons, je les déposais devant la porte, cherchant les clés dans ma grande poche avant d’ouvrir la porte et de les emmener un peu plus loin. Ouvrant les fenêtres en grand, l’air chaud pénétrait dans l’appartement, laissant notre nouveau nid douillet prendre un peu l’air. Je suis tellement heureuse que l’on ait pu trouver un petit « chez nous » bien mieux que l’ancien et surtout, un « chez-nous » qui nous appartienne enfin totalement.
Enchaînant les allers-retours pour tout remonter, Rin et moi n’arrêtions pas de nous croiser incessamment. Puis à un moment, je me sentis tirée par la salopette sans trop comprendre comment avant de retrouver mon front collé à celui de mon fiancé. Puis, il m’embrassa avec tendresse avant de me demander encore une fois :

« Tu es vraiment sûre que tu ne t’es pas trompée ? Tu nages dedans. »

Rigolant, je lui répondis alors d’un air enjoué :

« Mais tu m’aimes quand même mon ange ! »

« Oh oui je t’aime. » me confirma-t-il avant de m’embrasser une nouvelle fois.

Puis nous reprîmes nos trajets incessants, ramenant nos affaires petit à petit dans ce qui serait enfin le lieu où nous pourrions réellement nous poser. Puis reprenant nos voitures, nous prîmes les dernières affaires qu’il restait dans notre ancien appartement avant de repartir vers notre petit T4. L’autoroute me donnait envie de rouler comme une tarée mais je me retenais car à chaque excès de vitesse, mon cher fiancé était derrière et me faisait des appels de phares pour me dire que je ne faisais que des bêtises, telle une enfant. D’un côté, il m’aimait aussi pour ça, parce que j’étais quelqu’un d’imprévisible et de totalement déjanté qui ne voulait pas de la morosité du quotidien et de la routine. Non, j’aimais me laisser aller à faire tout et n’importe quoi, dans la limite du raisonnable évidemment, mais quand je pouvais, je me permettais des folies dont Rin savait toujours rire.
Et c’est bien pour cela que je l’aimais. Parce qu’il n’était pas toujours à me dire de me tenir correctement, parce qu’il aimait bien quand je faisais ma fofolle et que je m’amusais de rien. Ça le détendait, ça le calmait, ça lui changeait les idées et moi pendant ce temps je m’amusais. Rin ne paraissait pas forcément très agréable au premier abord, ni même très jovial mais c’était tout l’inverse. Une fois qu’on le connaît bien, c’est un amour, un gros nounours en peluche qui adore les câlins et les bisous et qui aime rigoler et se moquer gentiment des gens. Par exemple : je ne compte plus le nombre de fois où il s’est moqué de ma furieuse manie à tout laisser trainer, mais d’un autre côté, il ne s’en plaignait pas non plus parce que effectivement, je ne suis pas douée pour le rangement et tous ces trucs-là, mais ya tonnes de choses que je sais faire plutôt correctement, comme la musique. Je ne compte plus le nombre d’heures qu’il a passé à me regarder jouer et à chanter sans prononcer un mot, gobant chacune des notes que je sortais. Il sait apprécier les gens à leur juste valeur… Et j’aime qu’il soit comme ça. Je l’aime bien quand il fait sa petite bouille renfermée et qu’il fait croire qu’il boude alors qu’au fond, il ne boude pas, il est tout content (bon ok, pas tout le temps, mais très souvent quand même).

Nous prîmes à manger et rentrâmes à l’appartement, histoire de manger tranquillement.
Évidemment, ce fut une bataille de ma petite personne contre ces satanées baguettes qui me détestaient toujours autant, mais je réussis quand même à manger tout mon plat.
Puis les déménageurs arrivèrent et nous mirent toutes nos affaires dans l’appartement. Tandis que je montais le lit, Rin s’occupait de la cuisine et ce pendant des heures, nous rangeâmes, montâmes les meubles, échangèrent quelques rires après une bataille d’oreillers improvisés (et sans oreillers parce que sinon ce n’est pas drôle).
Une fois que nous eûmes presque tout terminé et que le jour se couchait sur L.A, je m’écroulais dans le canapé, soupirant profondément avant de regarder les brochures posées sur la table basse.

« Mon chou, tu veux manger quoi ce soir. Parce que bon… Je ne veux pas être méchante mais on n’a pas eu le temps de faire les courses et moi je meurs de faim ! »

Pas de réponse. Fronçant les sourcils, je me levais, me dirigeant vers la cuisine où je trouvais Rin coincé en dessous de l’évier à faire des raccordements pour l’eau. M’asseyant à califourchon sur mon fiancé, je lui demandais alors d’une voix douce :

« Est-ce que monsieur Nakamura daignerait me répondre où il est trop occupé ? Non parce que sinon je vais prendre ma douche toute seule le temps que tu finisses… »

Rin se mit à rire avant de se redresser avant de poser ses mains sur ma taille et de me rétorquer :

« Premièrement, je veux bien que tu répètes ta question, et deuxièmement, tu apprendras que les lois dans cet appartement sont qu’une jeune femme d’origine italienne ne doit jamais prendre sa douche sans une certaine personne sur laquelle elle est assise et qui ne va plus tarder à l’embrasser d’une seconde à l’autre… »

Puis il m’embrassa langoureusement, baiser auquel je répondis avec plaisir. J’aimais tellement cet homme que s’en était presque de la folie.

« Hmm, je vois. En fait ce n’est pas de ton cher et tendre dont tu as envie, mais de manger ! Bien, bien, je prends note ! »

Regardant l’horloge qui affichait déjà 21h30, je rigolais avant de l’embrasser avec douceur et de lui dire en me relevant :

« T’inquiète pas mon cœur, mes petites fesses ne vont pas s’envoler ! Et puis, oui j’ai un peu faim, alors si tu veux pouvoir t’amuser un peu avec moi ce soir, faut me nourrir mon cher ! Et puis je suis une princesse je te rappelle, il ne faut pas brusquer mes habitudes ! » rigolais-je.

Je pris le téléphone et commandai des pizzas qui arrivèrent une vingtaine de minutes plus tard. Payant le livreur, je déposais les pizzas sur la table basse du salon, nous servis deux grands verres de vin rouge Chianti (un vin italien pour changer) et je les amenais près de mon homme, toujours allongé sous son évier.

« Rin… Si tu veux ton verre c’est maintenant, sinon je le bois ! »

Ne le voyant pas vraiment bouger, ne l’entendant que grogner, je me relevais, embarquant son verre et le mien, lui précisant alors d’une voix bien forte :

« Super, j’ai deux verres pour le prix d’un ! Ah et t’auras pas de pizzas non plus mon ange si tu te dépêches pas ! Ta princesse à une faim d’ogresse là je te signale ! »
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MessageSujet: Re: Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin]   Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin] EmptyMer 15 Mai - 11:10

Allongé sous l’évier de la cuisine pour réparer l’arrivée d’eau (à peine arrivés dans cet appartement, nous y avions déjà un problème), je n’entendis pas la voix de Cassiopea qui me demandait, à moitié affalée dans le canapé :

« Mon chou, tu veux manger quoi ce soir. Parce que bon… Je ne veux pas être méchante mais on n’a pas eu le temps de faire les courses et moi je meurs de faim ! »

Concentré sur mon œuvre, je ne lui prêtais pas attention, préférant grommeler après ce fichu boulon qui ne voulait pas se dévisser. Et si jamais je forçais trop, nous aurions des chances d’avoir une superbe inondation… Non pas qu’une piscine intérieure ne serait pas agréable, mais il ne fallait pas exagérer non plus d’ailleurs.
La mâchoire crispée, je mordillais ma lèvre inférieure tandis que je forçais avec la clé à mollette, je sentis tout à coup Cassiopea s’assoir à califourchon au-dessus de moi. D’une voix alors aussi sucrée que mielleuse, elle me dit :

« Est-ce que monsieur Nakamura daignerait me répondre où il est trop occupé ? Non parce que sinon je vais prendre ma douche toute seule le temps que tu finisses… »

Abaissant mes bras pour abandonner mon œuvre, je me mis à rire à sa réflexion avant d’entourer sa fine taille de mes mains aux doigts aussi fins que longs. Là, je répliquais alors sur un ton charmeur et ironique à la fois (quoique) :

« Premièrement, je veux bien que tu répètes ta question, et deuxièmement, tu apprendras que les lois dans cet appartement sont qu’une jeune femme d’origine italienne ne doit jamais prendre sa douche sans une certaine personne sur laquelle elle est assise et qui ne va plus tarder à l’embrasser d’une seconde à l’autre… »

Là, je me redressai alors et vins déposer mes lèvres sur les siennes, l’embrassant alors avec la passion et l’amour qui m’animait pour elle. Et dire qu’elle était ma fiancée. Cela avait beau dater de nos années au pensionnat, je ne rêvais plus que d’une chose : l’épouser. Seulement pour le moment le projet n’était pas encore d’actualité, le temps que nous nous installions ensemble et que l’entreprise de Cassiopea décolle un peu plus. Sans compter sur une grossesse potentielle que nous envisagions mais que nous n’étions pas encore prêts à assumer avec le peu de temps que nous avions devant nous hors du travail. Alors élever un enfant dans un chantier et avec une pression pareille ne serait pas ce qu’il y aurait de meilleur pour lui, ou pour elle.

Détachant alors mes lèvres des siennes pour rompre notre baiser langoureux, je lui dis d’un faux air douteux :

« Hmm, je vois. En fait ce n’est pas de ton cher et tendre dont tu as envie, mais de manger ! Bien, bien, je prends note ! »

Jetant un œil vers l’horloge qui affichait une heure déjà tardive alors que je n’avais pas vu le temps passer, elle se mit à rire et m’embrassa une nouvelle fois avant de répliquer en se redressant :

« T’inquiète pas mon cœur, mes petites fesses ne vont pas s’envoler ! Et puis, oui j’ai un peu faim, alors si tu veux pouvoir t’amuser un peu avec moi ce soir, faut me nourrir mon cher ! Et puis je suis une princesse je te rappelle, il ne faut pas brusquer mes habitudes ! » Plaisanta-t-elle, me faisant rire à nouveau par la même occasion.

« Bien, bien, vos désirs sont des ordres, votre majesté. Tu n’auras qu’à prendre des pizzas, ça ira plus vite. » Lui dis-je avant de replonger sous mon foutu évier qui commençait à me taper sur le système.

Retenant une injure et essayant de me détendre avant de parvenir enfin à le dévisser, j’allais chercher un sceau d’eau que je plaçais en dessous, avant que je n’entende la sonnette de la porte d’entrée se mettre en tinter. Payant le livreur, Cassiopea emmena les pizzas dans le salon, alors que je replongeai sous mon évier pour terminer mon œuvre avant que je ne l’entende m’interpeller :

« Rin… Si tu veux ton verre c’est maintenant, sinon je le bois ! »

Grommelant une nouvelle fois alors que je me faisais totalement tremper par cette foutue arrivée d’eau, je me retrouvais le tee-shirt totalement mouillé et coller à ma peau, de même que mon visage et mes cheveux. Heureusement, je parvins à tout fermer et à me redresser, pendant que Cassiopea me chambrer :

« Super, j’ai deux verres pour le prix d’un ! Ah et t’auras pas de pizzas non plus mon ange si tu te dépêches pas ! Ta princesse à une faim d’ogresse là je te signale ! »

Riant une nouvelle fois, je vérifiais que l’eau coulait bel et bien – ce qui fut le cas, hallelujah – avant de la rejoindre enfin, retirant mon tee-shirt et essuyant mon visage humide en passant une main dans mes cheveux noirs de jais que je tentais de plaquer en arrière, en vain.

« J’arrive ma Fiona, j’arrive. » Lui dis-je pour la chambrer, avant de déposer un baiser sur le haut de son front et de m’assoir à côté d’elle pour commencer à manger ma part.

« Bon, pour le robinet de la cuisine c’est bon. Pour celui de la salle de bain, je ne veux pas encore en entendre parler ! » Lui dis-je, en ayant ma claque pour aujourd’hui.

« Et puis pour ce soir j’ai d’autres projets… » Lui dis-je en m’avançant lentement vers elle, avant de l’embrasser de manière très implicite.

Me reculant, je lâchais alors sur un ton léger :

« Soirée télé ? »

J’adorais la chambrer, rien qu’à voir son visage presque enfantin elle me faisait d’autant plus craquer.

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MessageSujet: Re: Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin]   Un petit appartement pour une nouvelle vie [Pv Rin] EmptyJeu 13 Juin - 19:47


Le déménagement se passait sans encombre. Rin et moi étions heureux d’avoir enfin pu trouver un appartement à acheter assez grand pour héberger toute notre vie commune. Même si cela faisait quelques années que nous étions ensemble, les souvenirs étaient déjà nombreux et il fallait bien les caser quelque part. Mais maintenant, nous avions tout ce qu’il nous fallait pour vivre : un appartement simple mais largement suffisant pour nous deux, nos affaires et nos petits souvenirs ainsi que des projets plein la tête. Bref c’était le bonheur, le vrai, le pur et ce depuis quelques temps déjà.
Certes, les mois à venir allaient être durs puisqu’il fallait que je lance ma boîte et que du coup, je n’allais pas ramener grand-chose à la maison, voire rien du tout. Mais heureusement, j’avais le fiancé le plus compréhensif du monde et il était prêt à faire des sacrifices pour voir mon rêve se réaliser.
 
Alors que nous avions fini d’installer la grande partie des meubles et de nos petites affaires, je m’étirais, le dos totalement épuisé et me tiraillant de toute part. Rin était encore coincé sous son évier. Je voulais le faire bouger, mais à peine lui avais-je parlé que je me pris un vent intersidéral.  Non pas que je trouvais cela vexant, mais un peu quand même.
 
« Est-ce que monsieur Nakamura daignerait me répondre ou il est trop occupé ? Non parce que sinon je vais prendre ma douche toute seule le temps que tu finisses… »
 
« Premièrement, je veux bien que tu répètes ta question, et deuxièmement, tu apprendras que les lois dans cet appartement sont qu’une jeune femme d’origine italienne ne doit jamais prendre sa douche sans une certaine personne sur laquelle elle est assise et qui ne va plus tarder à l’embrasser d’une seconde à l’autre… » me répondit-il alors que son bras avait entouré ma taille et maintenant, ces lèvres venaient se déposer sur les miennes.
 
J’aimais cet homme comme une folle et j’étais prête à tout pour lui. Il était mon âme sœur, la plus belle révélation que la vie m’ait faite et surtout mon double. Nous collions tellement bien que s’en était presque sidérant. Cela énervait pas mal, et beaucoup nous disait que des contraires comme nous ne devraient même pas pouvoir s’encadrer. Nous étions peut-être différent en apparence, mais au fond, nous étions un peu les mêmes : écorchés, blessés depuis l’enfance et pourtant depuis que nous nous étions rencontrés, malgré les épreuves et les sauts de l’ange ratés, nous avions appris à nous relever, à nous aider, à nous faire confiance et surtout à avancer avec l’autre comme béquille de notre âme lorsque nous vacillions.
 
« Hmm, je vois. En fait ce n’est pas de ton cher et tendre dont tu as envie, mais de manger ! Bien, bien, je prends note ! » répliqua-t-il d’un air faussement vexé.
 
« T’inquiète pas mon cœur, mes petites fesses ne vont pas s’envoler ! Et puis, oui j’ai un peu faim, alors si tu veux pouvoir t’amuser un peu avec moi ce soir, faut me nourrir mon cher ! Et puis je suis une princesse je te rappelle, il ne faut pas brusquer mes habitudes ! » dis-je en rigolant alors que je me relevais.
 
« Bien, bien, vos désirs sont des ordres, votre majesté. Tu n’auras qu’à prendre des pizzas, ça ira plus vite. » me conseilla-t-il avant de replonger sous son maudit évier.
 
Commandant ce qu’il nous fallait, je nous servis du vin avant que les commandes n’arrivent. Je payais toute notre commande que je déposais sur la table basse du salon.
 
« Rin… Si tu veux ton verre c’est maintenant, sinon je le bois ! »
 
Pas de réponse. Mais il me cherche celui-là ! Prenant son verre, je répliquais alors à son silence :
 
« Super, j’ai deux verres pour le prix d’un ! Ah et t’auras pas de pizzas non plus mon ange si tu te dépêches pas ! Ta princesse à une faim d’ogresse là je te signale ! »
 
M’asseyant dans le canapé, je l’entendis me dire :
 
« J’arrive ma Fiona, j’arrive. »
 
Blasée, je ne relevais même pas à cette provocation que je jugeais de… Blessante, humiliante, dégoûtante  enfin bref, j’ai pas besoin de vous faire un dessin…
Il déposa ces lèvres sur mon front avant de s’asseoir près de moi, torse nu et trempé comme s’il venait de prendre sa douche.
 
« Bon, pour le robinet de la cuisine c’est bon. Pour celui de la salle de bain, je ne veux pas encore en entendre parler ! »
 
Je retins un rire qu’il aurait pu interpréter comme une moquerie de ma part, ce qui n’était pas tout à fait loin de la vérité. Mais il continua alors que je mangeais ma part de pizza :
 
« Et puis pour ce soir j’ai d’autres projets… » me dit-il avant de m’embrasser
 
Le regardant du coin de l’œil, faisant clairement semblant de ne pas avoir compris, je continuais de manger tranquillement. Mais celui-ci semblait être parti dans un délire bien loin, trop loin pour que je puisse le rattraper.
 
« Soirée télé ? »
 
Je cachais un sourire sadique, mangeant et buvant d’un air d’ange, comme si j’étais une petite gamine totalement innocente. Il m'avait proposer cela d'un air taquin mais là, c’est lui qui allait en faire les frais. Mon pauvre n'amour...
 
« Oh oui tiens ! Ça fait longtemps qu’on a pas regarder la téloche ! » répondis-je d’un air sincèrement emballé par l’idée
 
Il prit une tête presque pétrifié comme s’il cherchait à savoir si je me payais sa tête mais je lui répondis d’un air sadique, les yeux dans les yeux après avoir pris la dernière gorgée de mon verre de vin :
 
« Ça t’apprendra à me traiter de Fiona sale Shrek va ! Pour la peine t’es privé de sexe ce soir et essaye même pas de négocier c’est mort ! Et puis… Tu dormiras aussi sur le canapé tiens ! » finis-je d’un air presque malsain, mais totalement assuré.
 

J’allais le faire chialer si je continuais, mais j’adorais jouer avec ces nerfs. Non je ne suis pas une sadique juste une… Oh si je suis une sadique mais bon, il m’aime comme ça !
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