Présentation de

Úna Dorean MCNAMARA

VOS PAPIER S'VOUS PLAIT

– Nom : McNamara – Prénom : Úna Dorean – Surnom : Úna étant déjà un prénom très court, difficile de trouver pire. – Date de naissance : 16 Décembre – Nationalité : Irlandaise part son père, et portugaise par sa mère. – Age : 23 ans – Métier : Histoire de pouvoir s'en sortir, elle a deux jobs. Le premier étant caissière à mi-temps dans une supérette de son quartier. Le second, lui, est stripteaseuse dans un club un peu cheap. – Groupe : Tourist

Feat. OC (C) Babs Tarr

See my face in the mirror

L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE

– Physionomie : Úna n’a basiquement pas grand-chose qui attirerait le regard au premier coup d’œil. Une fille on ne peut plus banale somme toute. Du haut de son mètre soixante-douze, la brunette est plutôt svelte, entretenant ses soixante-deux kilogrammes avec soin. Une peau légèrement mate qui bronze facilement, héritée de sa mère, et qui surprend parfois lorsque l’on connait ses origines irlandaises. Après tout, on l’imaginerait plus facilement claire de peau, et pourtant. De ses deux parents, elle a également hérité d’une chevelure brune aux reflets roux, parfois difficile à dompter, qu’elle se plait à garder la plus longue possible. Du moins, jusqu’à ce qu’elle en soit agacée, les coupant alors au ras des épaules, laissant le temps faire son office ensuite. Actuellement cependant, elle les porte encore bien long, pas loin du creux des reins. Elle est mignonne comme ça, d’ailleurs.
Lorsque l’on se penche un peu plus sur son visage, au-delà de ses mirettes azur, de la légère bosse sur son nez ou cette cicatrice au menton, on remarque des tâches de rousseurs qui parsèment son nez. On ne les voit pas forcément, surtout après quelques bains de soleil, mais elles sont pourtant là, comme sur le haut de ses épaules d’ailleurs. Un petit quelque chose qu’elle n’a jamais vraiment aimé, rajoutant pourtant un petit quelque chose à son minois.
Viennent finalement les courbes qui font malgré elle son succès, ces soirs où elle se trémousse contre une barre métallique, à moitié nue dans un club miteux. Jolies jambes entretenues par la danse, hanches marquées et une poitrine suffisamment fournie pour plus ou moins combler les mains d’un de ses hommes passant leur soirée à baver sur elle. Tout ça semble bin parfait, un peu trop presque. On se penche alors un peu plus, et on remarque bien malgré elle un petit ventre qui pointe le bout de son nez, un signe de léger relâchement peut-être, à moins que ce ne soit la preuve de tout autre chose.

Alors voilà. Úna est jolie, c’est un fait. Mignonne et charmante, mais on est encore loin d’un canon qui fait tomber tous les hommes comme des mouches. Tant mieux d’ailleurs, car franchement, elle ne saurait pas trop quoi en faire.
– Style vestimentaire : La mignonnette n’est pas bien difficile lorsqu’il s’agit de se vêtir. Ne le faisant pas non plus n’importe comment, aimant se sentir jolie et à l’aise dans ses fringues, elle est partisane des trucs simples comme le classique et banal débardeur-jean, ou short, selon les températures. Oh, et des robes parfois, souvent dénichées dans des boutiques vintages, parce qu’elle adore ça, tout bonnement. Aux pieds, elle préfère nettement les ballerines ou les baskets bien plates et près du sol, quoi que ne crachant pas sur des talons de temps en temps. Puis bon, une fois au club, elle n’a que rarement le choix de se retrouver perchée sur dix centimètres de talons. Somme toute, elle porte tout et n’importe quoi, tant que ça lui va. Couleur ou non, jean, cuir ou synthétique. Pas prise de tête, bien que changeant au moins trois fois de tenue avant de sortir. Ah, l’indécision, quel poison.
– Particularité(s) : Une vieille cicatrice sur le menton, preuve de sa maladresse enfantine. Tout comme cette bosse sur son nez, vestige d’un petit accident stupide et pas bien graves. Des taches de rousseur peu marquées, quelques grains de beauté, notamment deux sur l’intérieur de la cuisse gauche. Puis, elle se ronge un peu trop les ongles, ce qui n’est pas très élégant. Mais au-delà de ça, rien de vraiment frappant.

What is in my mind ?

QUI SUIS-JE

– Caractère : Quand on y pense, Úna est un peu chiante. Rien de bien vilain, une fille comme les autres, au fond. Bornée, butée, une vraie tête de cochon. Un poil jalouse, surtout lorsque cela concerne une personne à laquelle elle tient particulièrement. Grognon et boudeuse, notamment lorsqu’elle a mal dormi. Bavarde quand on la lance sur ce qui la passionne, câline et affectueuse au possible, et même très tactile avec un petit verre dans le nez; trop soucieuse pour son entourage, parfois limite chiante, facilement embarrassée et rougissant pour un rien, quelque chose de très mignon d’ailleurs. Puis, elle rit aussi facilement qu'elle en vient à pleurer, peut-être un peu trop émotive pour son propre bien. Susceptible à ses heures mais aussi rancunière, franche voir un peu trop, mature en général sauf exception, débrouillarde, souriante, taquine, et un peu peste sur les bords. Oh, et n'oublions pas sa tendance à être un poil vulgaire lorsque quelque chose l'agace, c'est-à-dire un peu trop fréquemment. Ou encore le fait qu'elle parle parfois toute seule, et ce, qu'elle soit éveillée ou endormie, le tout allié à un petit souci de somnambulisme. Mais au final, tout ça n’est qu’une liste sans consistance, il est bien plus intéressant de rencontrer la bête, vraiment.

– Qu'est-ce qui vous plait à propos de Los Angeles ? Au début, elle n’était que moyennement à l’aise dans cette ville qui ne ressemblait en rien à celle d’où elle venait. Pire encore, l’Irlande avait eu tôt fait de lui manquer. Puis, au fil du temps, elle en est venue à s’y faire. Bien sûr, il y a toujours le manque du pays, mais en compensation, elle a la mer tout près. Et dieu que c’est plaisant.
– Vous aimez faire la fête ? Oui et non. Disons que son truc, c’est bien plus une soirée entre amis à glander sur le canapé, se goinfrant de pizza ou autre trucs bien sains, tout en racontant tout et n’importe quoi. Boire à en oublier son propre nom et ne plus pouvoir tenir debout, beaucoup moins, même si elle l’a déjà eu fait. Puis bon, actuellement, elle n’en a plus forcément ni le temps ni l’envie.
– Êtes-vous du genre à profiter des autres ou êtes-vous plutôt débrouillard ? Vu sa situation actuellement, il est plutôt simple de s’e rendre compte : elle aime se débrouiller seule. Disons que son côté butée comme un âne bâté n’aide nullement à cela, mais c’est ainsi. Pas question de demander de l’aide, surtout si elle peut se démerder seule. Après tout, elle vu ses parents trimer durant des années pour pouvoir subvenir aux besoins de leur grande famille et vivre tranquillement. Jusque-là, ça s’est avérer plus ou moins payant. Plus ou moins.
– Sur qui pouvez-vous compter en cas de problème ? Donnant écho à ce qui est au-dessus, elle préfère compter sur elle-même plutôt que sur les autres. Pourtant, au fond elle sait très bien que ses parents ou ses deux frères ainés feraient n’importe quoi pour elle, la réciproque étant tout autant véridique.
– Comment réagissez-vous face au danger ? Autant être honnête. Elle n’est pas franchement courageuse, la cocotte. Donc en général, le danger, elle l’évite comme la peste, d’autant plus que se défendre n’est pas exactement dans son domaine de compétence. Puis quoi, il n’y a rien de si honteux à être un couard, non ?
– Vous et la société ? Globalement, c’est le genre de fille plutôt sympathique, quoi qu’un poil timide au départ. Un fait qui change bien vite quand on réalise que la jolie peut parler de plus ou moins n’importe quoi. Évidemment, il y a des choses qui l’embarrassent et la poussent à égaler le couleur des coquelicots –merci le teint hâlé qui cache un peu la chose- mais la plupart du temps, c’est la fille qui n’hésitera pas à discuter avec vous, pour peu que vous engagiez la conversation, tout simplement.
– Un secret que vous gardez ? En cours de réflexion, haha.
– Qu'est-ce qui vous fait honte ? La première chose qui lui vient en tête et surement son job principal. Disons que stripteaseuse n’a jamais été son but dans la vie, et la voilà qui se retrouve à s’effeuiller devant une bande d’inconnus, faute de pouvoir se trouver un job mieux payé. Un tantinet timide de base, c’était au début très embarrassant. Sauf qu’elle tenait bien trop à ses études pour reculer. Alors elle s’y est fait, même si la façon dont on la regarde la dérange toujours autant. Sinon, pas grand-chose d’autre, honnêtement. Après, elle a un tas de sales petites manies. Comme tout le monde, mais rien de réellement honteux.
– Avez vous une passion dans la vie ? Elle en a, et pas qu’une seule. Le théâtre et le cinéma, le simple fait de jouer un personnage, ce qui l’a amenée ici à Los Angeles. Puis, on peut y ajouter son amour inconditionnel du vintage, du ringard et du passé, au fond. Marylin Monroe, James Dean, Julie Newmar ou encore James Dean. Les films en noirs et blancs, les vieux James Bond. Plus qu’un simple amour, c’est une vraie fascination qu’elle porte à ce temps révolu.
– Avez-vous un but dans la vie ? Actuellement, c’est un peu bancal, mitigé. Disons que se sortir d’où elle s’est foutue serait un bon début. Vivre sans trop d’ennuis aussi. Et au-dessus de tout ça, pouvoir reprendre et réussir ses études, tout simplement.

This is my life

MA VIE, MON ŒUVRE

Galway, ouest de l’Irlande. C’est là qu’est née Úna, d’un père commerçant purement irlandais et d’une mère anciennement étudiante en langues, venue du Portugal pour parfaite ses talents. Une histoire d’amour qui aurait pu mal tourner, et pourtant. Suzana Ribeiro, follement amoureuse de son bel Irlandais, avait fini par faire le choix de rester là au lieu de rentrer dans son pays, s’arrangeant pour terminer ses études et obtenir un poste d’enseignante dans une école primaire. Le tout pour former avec son époux une famille qui allait s’avérer bien plus grande que prévue.
Il y eut tout d’abord les jumeaux Brian et Gabriel. Deux garçons bien agités et un peu indisciplinés, mais pourtant toujours prêts à aider papa au magasin. Vint ensuite Úna. Une petite fille un peu trop braillarde et portée à faire les mêmes bêtises que ses deux grands frères, et adorant donner des spectacles improvisés pour ses parents, le dimanche matin dans le salon. Quelques années plus tard, ce fut Devin qui pointa le bout de son nez. Quatrième enfant de la famille McNamara et troisième garçon de la fratrie. Bien plus sage que ses aînés, toujours collé à sa mère, quoi qu’il arrive. Et finalement, les deux petites dernières, nées à un peu plus d’un an d’intervalle. Irène et Quinn. Les deux petites princesses de la maison, toujours chouchoutées par les plus grands, et en profitant peut-être un peu trop.

Six enfants. Ca faisait beaucoup, une belle et grande famille. Tous aimés par leurs parents, malgré les innombrables bêtises et autres ennuis qu’ils étaient capables de s’attirer. Et ne parlons même pas de leurs caractères aussi divers que variés, allant de la peste au petit ange, en passant par le démon sous couverture. Une famille qui fut élevée du mieux possible pas deux parents mettant tout leur cœur à l’ouvrage, et travaillant autant que possible pour survenir aux besoins de leurs enfants et leur offrir une vie décente. Ce qu’ils réussirent avec un succès certain, moyennant quelques sacrifices ça et là.

Ainsi, au milieu de tout ce tumulte de cris et de pleurs, de rires et de joie, il y avait la petite Úna. Taches de rousseur sur le bout du nez et crinière brune sauvage. Elle adorait faire comme les stars à la télé, s’inventant tout un univers avec ses poupées, forçant ses grands frères à tour à tour jouer aux méchants et aux gentils, à sauver des demoiselles en détresse et à les enlever. C’est d’ailleurs sa mère qui lui transmis l’amour du vintage et des célébrités d’autrefois, tout en lui rappelant toujours qu’il fallait malgré tout vivre dans le présent, et qu’il n’y avait pas tant que cela à regretter de cette époque révolue. Mais qu’il fallait plutôt l’aimer, tout simplement. Un conseil qui ne fut compris qu’au fil des années par la petite.

Presque sage à l’école, avec une légère tendance au mélodrame à la moindre mauvaise note, la brunette s’en sortit pourtant plutôt bien. Devenant une adolescente un peu difficile peut-être, quoi que bien moins peste que d’autres à son âge. Passionnée de théâtre et de cinéma, on la retrouvait bien plus souvent le nez scotché à un vieux film de Fred Astaire plutôt qu’à faire la fête et se noyer dans la bière. C’est d’ailleurs tout naturellement qu’elle se tourna vers les arts dramatiques lorsqu’elle dû choisir quel parcours prendre pour le reste de ses études. Sauf qu’il y avait un hic. Ce n’était pas l’Irlande qui alimentait ses rêves de grandeur et de scène, non. C’était une contrée bien plus éloignée et mystérieuse pour elle. Une sorte d’Eldorado peut-être un peu trop idéalisé, portant le doux nom de Los Angeles. Et plus précisément, L'université de Californie du Sud, réputée pour son école de cinéma. C’était son rêve, quelque chose de fou, bien trop fou. Et pourtant.

Elle en parla longtemps à ses parents, très longtemps. Ces derniers, n’ayant plus à charge leurs deux premiers fils et toujours trop inquiets pour eux, hésitèrent un certaine temps. Avant de finalement céder. C’était un grand voyage à préparer, pas mal d’argent à dépenser puis beaucoup de soucis et d’angoisses pour maman et papa. Ce qui n’empêcha pas le petit poussin de prendre son envol pour LA, des rêves pleins la tête et le regard emplit d’espoir. Elle avait vingt et un ans à l’époque.

Au début, ce fut dur, parce que mine de rien, elle aimait beaucoup Galway et son Irlande natale. Enfin, il y avait l’océan ici aussi, une jolie consolation. Se trouvant un appartement sans trop de mal, rien de très joli ni spacieux, mais suffisant pour l’étudiante qu’elle comptait bien devenir. Après quelques doutes et de soudains regrets, elle tenta donc le concours d’entrée, et le passa sans trop de mal. Le plus dur, ou presque, était fait. Elle dut également trouver un petit job, histoire de pouvoir se faire de l’argent de poche sans compter sur papa et maman, souhaitant les soulager de trop de soucis, même financiers. Après tout, la vie est dure pour tout le monde, et elle devait apprendre à se démerder seule.

Alors le temps passa. Elle se fit des amis, tomba amoureuse bien trop de fois. De longues soirées passée à réviser ou à s’amuser sur la plage, selon les jours et l’humeur. Deux squatteurs adorables dans son appartement, histoire de ne pas se sentir trop seule. Tout allait bien. Puis vint tout d’abord les problèmes d’argent de ses parents, avec un maman malade et ayant perdu son travail. Inquiète, elle ne pouvait cependant pas rentrer. D’autant plus que Papa le lui avait interdit. Il voulait voir sa fille réussir, chérissant les rêves de ses enfants. En contrepartie, elle lui promis de se débrouiller avec l’argent, et de ne plus s’en soucier, de s’occuper de maman avant tout. Ce qu’il fit. De son côté, elle continua de bosser dans la supérette du quartier. Se rendant compte que malheureusement, ce n’était pas suffisant.

C’est comme ça qu’elle se retrouva à travailler chez Billy. Aspirant plutôt à être serveuse, elle se retrouva malgré elle en tant qu’attraction, stripteaseuse pour être précise. Pas particulièrement pudique, ce n’était pourtant pas facile de se dévêtir devant des inconnus, bien qu’il lui permettait de ne pas le faire intégralement. Mais elle le fit. Elle avait besoin de sous, et n’avait pas trouvé mieux. Malheureusement, accumuler deux jobs n’était pas vraiment compatible avec les horaires de ses cours et la somme de travail demandé. Sauf que butée et bornée qu’elle était, elle refusa de demander de l’aide à ses parents, évidemment. Trop fière, la petite. Sauf qu’elle finit par ne plus pouvoir survivre, trop épuisée, lessivée, et n’eut d’autre choix que d’abandonner ses cours, il y a environ neuf mois de cela.

Adieu rêves de petit écran et d’Hollywood, de reconnaissance et de paillettes. Et bonjour séances d’effeuillage à gogo et de rangement de tablettes. A ce point-là, elle aurait pu rentrer, mais non. Persuadée qu’elle réussirait à s’en sortir, elle est restée. Trimant toujours, bien moins crevée qu’auparavant, et vivant plutôt tranquillement malgré tout. Si on oublie ce pincement au cœur lorsque sa passion lui revient, c’est-à-dire très souvent. Et le pire dans tout cela, c’était qu’elle souriait toujours.

Arriva alors une rencontre fortuite dans un Starbucks. Un sourire et quelques mots échangés, une nouvelle rencontre beaucoup moins hasardeuse cette fois. Le tout faisant naître une amitié particulière mais qui lui réchauffe le cœur de façon singulière et bienvenue. Sauf qu’il y a toujours un hic. C’est bien beau de s’aimer sans conséquences, mais quand on oublie de prendre ses précautions, il y a de petits soucis qui arrivent, parfois. Ou de gros, selon la perspective. Car oui, elle a fini par tomber enceinte, mais de qui, elle n’est pas bien certaine. Non pas qu’elle voit beaucoup de monde, non. Juste deux, l’un bien plus souvent que le second.

***

Voilà donc la situation actuelle. Enceinte mais ne souhaitant en parler à personne, tout en sachant pertinemment que cela finirait par se voir. Refusant l’idée de s’en séparer, une conviction bien trop forte encrée en elle. Cependant, Úna continue à sourire, parce que la vie à beau être une chienne trop souvent, elle l’aime trop pour se laisser abattre. Puis, son rêve n’a pas encore disparu, et elle compte bien le réaliser. Même avec ce petit imprévu dont elle ne sait pas encore quoi faire. Elle avisera surement lorsque ce sera trop tard. Comme toujours. Mais là, elle préfère vivre et faire comme si de rien était, rire et sourire. Parce que c’est ce qu’elle fait de mieux, voilà tout.

Le traiter d'objets serait cruel et complètement mensonger, mais il faut bien avouer qu'à ses yeux, Ramsès et Elvis sont ses porte-bonheur et petits trésors. Respectivement, un chat sphinx caractériel et un furet un peu trop collant. Sinon, il y a aussi une photo de sa famille plus que nombreuse qui ne la quitte jamais.

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